Science & Zoothérapie

Icône chien vague vert

L'Histoire de la Zoothérapie

Portrait de florence Nightingale
Portrait de Florence Nightingale - Hulton Archive / Getty Images
Icône chien vague vert

L'Histoire de la Zoothérapie

La zoothérapie apparait en Europe dès le Xe siècle et les premiers animaux médiateurs sont… des oiseaux ! À l’hôpital de Geel en Belgique, on en confie la garde à des malades présentant des troubles mentaux durant leur convalescence pour les aider à reprendre confiance en eux.

Puis, au XVIIIe siècle, l’anglais William Tuke fonde son propre institut, où l’un des traitements consiste à confier la garde de lapins et d’oiseaux (encore !) aux patients pour qu’ils veillent sur eux et les soignent. Il remarque que les malades se sentent alors responsabilisés et se concentrent mieux sur leur travail. 

En 1854, une infirmière britannique, Florence Nightingale, pionnière des soins infirmiers modernes, intègre une tortue dans l’hôpital dans le but d’apaiser les malades et de diminuer leurs angoisses. 

Au XIXe siècle, à Bielefeld en Allemagne, on soigne certains épileptiques grâce aux contacts d’oiseaux, de chiens, de chats et de chevaux.

Enfant thérapie par l'animal - canard
Institut York Retreat fondée par William Tuke
Adulte thérapie par l'animal - chien
Boris Levinson et Jingles

Au début du XXe siècle, la zoothérapie traverse l’Atlantique. En 1919, aux Etats-Unis, les chiens sont d’abord utilisés comme compagnons de pensionnaires d’un hôpital psychiatrique, avant que la Croix-Rouge de New-York ne les intègre dans un programme thérapeutique en 1944, qui consistait à mettre les pilotes blessés de l’Air Force en convalescence en leur présence afin de leur remonter le moral et d’accélérer leur guérison.

Mais c’est le pédopsychiatre Boris Levinson qui, dans les années 60, deviendra le pilier de la thérapie assistée par l’animal lorsqu’il découvre un peu par hasard les bienfaits de la présence de sa chienne Jingle sur un de ses patients autistes. Dès lors, de nombreuses études scientifiques viendront appuyés les nombreux constats réalisés depuis plusieurs siècles (voir schémas ci-dessous).

C’est alors que l’on découvrira que le contact avec les animaux permet entre autres de libérer des endorphines, les hormones du « bien-être » ; d’activer l’ocytocine, « hormone de l’attachement » qui redonne confiance en soi ; d’abaisser le rythme cardiaque et la pression artérielle, et de renforcer le système immunitaire.

En France, la médiation animale fait son apparition dans les années 70, grâce à un vétérinaire français, Ange Condoret, qui s’intéresse aux bienfaits de la présence des animaux auprès d’enfants souffrant de problèmes de langage et qui fonde par la suite l’Association Française d’Information et de Recherche sur l’Animal de Compagnie (AFIRAC). Puis viendra la Fondation Adrienne et Pierre Sommer, qui promeut et finance des projets de médiation animale depuis 1971.

Sigmund Freud et son chien
Portrait de Sigmund Freud et Lofi - Freud Museum London
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